Histoire de la station :
En 1977,
lors de la campagne municipale Paris Ecologie de Brice Lalonde
naît Radio Verte sous l'impulsion d'Antoine Lefébure et Andrew Orr.
Le 25 mai
1981 est lancée l'idée d'une radio reggae, funk, new-wave.
Jean-François Bizot rejoint alors l'équipe de Radio Verte. En hommage au
livre "Nova Express" de William Burroughs, Radio Verte change de nom
pour Radio Nova et s'installe dans un studio à la Villette. Des
journalistes du magazine Actuel et de Radio Cité Future s'occupent de la
musique à l'antenne. La programmation musicale de la radio est orientée
vers la sono mondiale (nom donné à la world music).
Au début
des années 80, pour compenser le manque de place sur la bande FM,
Radio Nova soit partager sa fréquence avec Radio Ivre, Jazzland et Radio
Biennale (ces deux dernières n'émettant qu'épisodiquement).
En 1984,
alors que ce partage de fréquence apparaît de plus en plus incohérent
(tant du point de vue programme et que de la ligne éditoriale), l'idée
est lancée de regrouper sur la même fréquence Radio Libé (financée par
le journal Libération) et Radio Nova (financée par Actuel, la publicité
n'étant pas autorisée sur les radios libres). Mais Radio Libé ne voit
pas le jour et la même année, l'association SOS Racisme lance Ça bouge
dans ma tête (future Oüi FM), une radio au format world proche de Radio
Nova.
En 1987,
la Haute Autorité
devenue CNCL lui attribue finalement une fréquence propre qu'elle
exploite 24 heures sur 24.
A la fin
des années 1980, l'équipe de Nova tente de lancer des radios pirates
un peu partout dans le monde : sur un cargo en mer de Chine en réaction
au massacre de la place Tian Anmen (la radio n'a jamais émit), à
Bucarest en Roumanie avec Radio Nova 22 pour le Printemps des Peuples,
depuis un bateau au large de la Yougoslavie, en Afrique...
A l'époque,
le développement de Radio Nova en national n'est pas d'actualité. D'une
part, le format musical ne peut pas être exporté dans de plus petites
villes et d'autre part, faute de réseau assurant une large couverture du
territoire. Pourtant, à partir de 1998, Radio Nova commence à
s'exporter dans les régions : Dreux, Montpellier et Angers.
La fin
des années 1990 permet également à Nova de diversifier ses activités
en lançant Nova Magazine, une version papier du Paris branché (en
remplacement du magazine Actuel disparu) mais aussi des filiales
spécialisées dans la musique telles que Nova Prod OWL (production radio
et télé), Nova Net (production pour internet) et Nova Records (édition
de disques). Son émission Néo Géo est même reprise par des radios
publiques en Allemagne. Elle rachète également TSF qui devient TSF Jazz
et s'installe dans ses locaux et lance Nova télévision en partenariat
avec Mars médias sur le câble et le satellite.
A noter que
Radio Nova a accueilli au cours des dernières années quelques grands
noms (ou devenus célèbres par la suite) : Ariel Wizman, Edouard Baer,
Dee Nasty, Léa Drucker, Philippe Vecchi ou Djamel Debbouze.
Radio Nova
reprend aussi des émissions de stations européennes telles que World
Wide acid jazz de BBC Radio 1 ou les Aiguilles dans le Rouge
puis la Planète Bleue de la Radio Suisse Romande Couleur3).
A partir de 2000, Radio Nova
obtient ses premières fréquences en régions :
Nantes en 2000, Limoges en 2002, Pau
en 2004 et Boulogne sur Mer en 2005.
Le 26 juin 2008, Radio Nova ouvre sa dix septième
fréquence à Poitiers (86).
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