Histoire de la station :
A la tête du
projet se trouve Denis Didelon et Joël Pons. Le premier avait créé Carol
FM en 1981 puis fondé Bravo Productions (agence de productions sonores)
avec le second en 1984.
Le 28
décembre 1987, Superloustic débute ses programmes sur Lyon à
destination des enfants de 4 à 12 ans. La radio débute ses émissions
illégalement avant que la CNCL (ancêtre du CSA) ne lui accorde une
fréquence début 1988.
A partir
du 5 novembre 1988, Superloustic est autorisée à émettre à Paris sur
une fréquence partagée avec Tabala (une radio africaine soutenue par le
Gabon). Quelques temps après, elle déménage ses studios en région
parisienne ce que certains auditeurs des origines perçoivent mal.
Début 1999, la
radio émet sur Paris.
La radio ne
propose pas d'émissions éducatives mais un soutien aux instituteurs ce
qui explique la présence du syndicat enseignant FEN au conseil de
création de la radio aux cotés ainsi de l'Institut de l'enfant et de la
famille, du secrétariat à la francophonie et de deux enfants.
Bien que
rencontrant un vif succès, Superloustic a des difficultés à trouver des
annonceurs : à l'époque les enfants n'intéressent pas les annonceurs.
En juin 1992, la radio est mise en liquidation judiciaire malgré la
création d'une association de soutien par les auditeurs. Le 5
septembre 1992, elle perd sa fréquence à Paris et ferme
définitivement peu après. Ses fréquences en province sont
progressivement redistribuées. Certains animateurs poursuivent
l'aventure sur RMC avec "Le Club des Loustics" ou sur Radio Bleue avec
"Récré à Bleue".
Fin 2002,
Superloustic reprend ses émissions sur la bande AM sans l'accord du CSA
depuis Nice. Les autres radios candidates à l'attribution d'une
fréquence en AM (que le CSA relance pour tester la radio numérique)
voient d'un très mauvais œil ces émissions qui lui donnent de l'avance
sur les concurrents. Pourtant ces émissions sont légales puisque la
fréquence utilisée est attribuée à la principauté de Monaco qui a validé
le projet.
En 2003,
le CSA lui attribue officiellement deux fréquences sur la bande AM à
Marseille (mais couvrant tout le quart sud-est du pays en journée) et à
Paris. Dès lors Superloustic coupe son émetteur de Nice.
Début 2006, malgré de gros moyens, le
succès n'est pas au rendez-vous. A l'exception de Joël Pons, tous les
dirigeants quittent le navire progressivement et la radio redonne ses
fréquences AM au CSA.
Le 13 novembre 2006, la société FWDP qui
gère Superloustic est mise en liquidation judiciaire et dépose le bilan.
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