Histoire de la station :
En 1983, après avoir créé Radio Contact, Pierre
Alberti investit l'argent de sa vente dans Radio Nostalgie à qui il
donne naissance à Lyon. La radio est destinée à cette époque aux 40-50
ans avec une programmation à 80 % française.
Dès 1985, Radio Nostalgie développe un réseau en
France et peut être écouté à Paris à partir de 1986. C'est aussi à cette
époque que RMC entre dans le capital à hauteur de 35 %. En 1989, RMC
détient la majorité du capital (51 %), le reste étant partagé entre
Pierre Alberti et diverses sociétés. À cette époque, Nostalgie réalise 5
% d'audience cumulée, avec une cible plus jeune qu'à ses débuts.
C'est toujours à cette même époque que Nostalgie se
développe à l'étranger (Belgique, Moscou, ...). Elle continue ensuite
son expansion en Europe de l'Est, aux Baléares, sur le continent
américain, et plus récemment en Afrique (Abidjan, Lomé, Dakar).
Le 10 avril 1997,
elle se décline même en télévision sous le nom de Nostalgie la Télé en
partenariat avec le groupe AB.
En 1997, la Générale occidentale entre à 49 % dans
le capital, RMC conservant les 51 % restants. Nostalgie se recentre sur
un format plus jeune en diffusant des titres des années 80 et des
émissions de divertissements aux animateurs célèbres (Pierre Bellemare,
Georges Beller, Lio, ...) mais l'audience s'effrite dangereusement.
En 1998, lors de l'éclatement du groupe RMC,
Nostalgie, tout comme RMC et Montmartre FM, sont à vendre. NRJ est
candidate, le CSA donne l'autorisation de rachat. S'ensuit des
protestations virulentes de la part des radios locales indépendantes
estimant que NRJ Group serait en situation de force sur le marché de la
publicité locale avec ses quatre réseaux (NRJ, Chérie FM, Rire et
Chansons et Nostalgie) : ils craignent en effet une pression trop forte
auprès des annonceurs avec des offres attractives. Le CSA impose donc à
NRJ des règles visant à réduire cette position dominante : Rire et
Chansons deviendra à 100 % passif (fermeture des stations locales, ce
qui contredit d'ailleurs les propres clauses du CSA dressées lors de la
naissance de Rire et Chansons) et quelques autres stations locales du
groupe devront fermer dans certaines villes où le groupe est fortement
présente.
Les programmes de Nostalgie, quant à eux, changent
radicalement : musique en priorité absolue, recentrage sur les titres
des années 1960 et 1970, beaucoup d'animateurs stars sont remerciés. Le
choix d'une cible plus âgée entre dans la logique du groupe, qui, avec
Chérie FM, touche déjà les jeunes adultes. En quelques mois, l'audience
de Nostalgie "la légende" explose littéralement alors que les meilleurs
scores étaient auparavant de l'ordre de 6 % d'audience cumulée,
Nostalgie dépasse rapidement les 8 %. Les départs simultanés de
Christophe Sabot (directeur des programmes) et de Jean-Marc Morandini
(directeur d'antenne) n'ont pas affecté ce score.
En juillet 2006, la radio lance
ses trois premières webradios avec Nostalgie rock legend, Nostalgie classiques 80 et
Nostalgie british and american legend.
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